Trafic sur Mequinenza, 2 tonnes de poissons !

07.07.2014

La garderie civile est intervenue sur deux tonnes de poissons pêchés dans le réservoir Mequinensa, ces poissons devaient probablement être exportés vers la Roumanie pour ensuite les vendre à la consommation humaine.

Trafic de Carpe Espagne

L’incident s’est produit le soir du 5 Juillet, quand une patrouille de Caspe dans le travail de prévention du braconnage ont observé trois pêcheurs à la place « Le Portillada » dans la commune de Sástago, les suspects ont pris la fuite dès l’arrivée de la police.

Comme l’a signalé aujourd’hui l’institution militaire, les « pêcheurs » qui démarra dans une camionnette garée à proximité, ont été interceptés par des agents en quelques minutes pour une identification ultérieure.

Pour les identifier, les policiers ont remarqué une attitude et la voix par les occupants nerveux chancelante alors ils ont demandé au conducteur d’ouvrir la porte arrière du fourgon, dans lequel ils ont découvert les arts et les divers moyens illégaux de pêche, des ancres, ainsi que de nombreux poissons…

Lorsqu’on les policiers les interrogent sur le sort de ces biens, ont dit qu’ils venaient de pêcher dans le réservoir Mequinensa et la position de Benicarlo (Castellon) pour ensuite les vendre à la consommation humaine et l’exportation de la Roumanie.

Trafic de poissons

Compte tenu de ce qui précède, les agents ont décidé de transférer le van et les occupants d’un décrochage de la Garde civile Caspe où, avec le soutien de l’équipe SEPRONA, a procédé à peser la charge.

Cette charge, qui a un poids total de deux tonnes, composée de 200 carpes, 45 sandres, un poisson-chat et 1500 m trémails coqs net supports sans signalisation (zones interdites).

T3

Les agents ont déposé des plaintes pour violation de la Loi sur les pêches lors de l’exécution Aragon de pêche massif, engins ou moyens interdits et ne pas retourner immédiatement les pièces capturées.

Le matériel d’intervention a été mis à la disposition du Gouvernement d’Aragon qui a déterminé la destruction de toutes les pièces capturées…

( Traduction UNCL CATAC)

Source : http://www.elperiodicodearagon.com/noticias/aragon/intervienen-dos-toneladas-peces-pescados-embalse-mequinenza_954249.html

Interview du CEFAS par la CATAC (UNCL)

Bonjour Jon, afin que les lecteurs français vous connaissent mieux, pouvez-vous nous dire ce qu’est le CEFAS, quel est son rôle sur le territoire anglais ?

Jon Holland – Senior Fush Health Inspector

Jon Holland – Senior Fush Health Inspector

Le CEFAS est l’administration compétente en Angleterre & Pays de Galles pour la prévention de la propagation des maladies à déclaration obligatoire chez les poissons à l’état sauvage et en aquaculture. Les maladies à déclaration obligatoire sont très graves, elles provoquent une mortalité à grande échelle et sont généralement impossibles à traiter. Nous surveillons la santé des poissons dans l’ensemble de nos rivières, les lacs et les exploitations piscicoles. Cela inclut tous les pêcheries de la carpe.

Les français ont pour souvenir le dossier du port de Douvres, pouvez-vous nous expliquer cette saisie, le nombre de carpes, mais aussi nous estimer ce préjudice ?

UNCL CEFAS

En février 2010, les inspecteurs de Cefas ont été appelé aux quais de Douvres afin d’intercepter un camion qui avait été arrêté par la douane. Nous avions eu quelques renseignements très flous suggérant qu’il y avait peut-être un convoi de grosses carpes importées illégalement depuis la France, mais nous ne possédions que très peu de détails. Un camion avait été arrêté parce que l’agent avait noté qu’il était sorti en France depuis moins de 24 heures et qu’il avait déclaré des machines de fraisage de papier comme cargaison dans les deux sens, ce qui était très inhabituel.

Lors de l’inspection, 4 réservoirs ont été trouvé, cachés derrière les machines dans le dispositif d’attelage. Chaque réservoir avait son propre système d’approvisionnement en oxygène et était enveloppé dans des couches de polyéthylène noir. Les réservoirs, des carrés d’environ 1m, contenaient jusqu’à 40 poissons. 120 poissons ont été retrouvés au total. Le plus petit pesait 14,5 kg, le plus gros pesait 27,5 kg. La plupart d’entre eux pesaient environ 16 à 17kg.

Trafic de carpes arrêtés à Douvres

Les poissons ont été euthanasiés et testés pour déceler la présence de maladies. Dans ce cas les poissons n’avaient aucun signe de maladie à déclaration obligatoire (plus précisément la virémie printanière de la carpe). Cependant de nombreuses expéditions que nous avons arrêté dans le passé étaient porteuses du virus.

Le Royaume-Uni est déclaré indemne de Virémie printanière et, à ce titre, opère un contrôle très strict des poissons vivants qui sont importés dans le pays. Tous les poissons qui sont sensibles à la SVC doivent provenir d’un pays qui est indemne de ce virus et ils doivent être accompagnés d’un certificat de santé signé par le fonctionnaire de l’administration compétente dans le pays d’origine.

Le CEFAS et l'UNCL travaillent activement afin de mettre un frein à ce fléau.

Le CEFAS et l’UNCL travaillent activement afin de mettre un frein à ce fléau.

En France la SVC n’est pas à déclaration obligatoire (de même que dans la plupart des pays en Europe continentale). La maladie est trop répandue pour essayer de l’éliminer. Parce qu’elle est présente dans les eaux depuis des générations, la plupart des carpes Françaises porteront un certain degré d’immunité contre le virus.

Les stocks de poissons sauvages au Royaume-Uni n’ont aucune immunité au virus et toute infection venant d’Europe se répandrait très rapidement et décimerait les populations de poissons sauvages (la SVC tue également les brochets, carassins, tanches, rotengle et les amours). Le coup sur l’effet d’une perte de notre statut d’indemne de SVC serait l’effondrement de nos propres élevages de carpe.


Nous vous remercions d’avoir répondu positivement à notre invitation afin d’aller rencontrer la FNPF ensemble et aussi présenter cette problématique qu’est ce fléau. Qu’avez-vous pensé de cette rencontre ?

La réunion de Paris a été une excellente occasion pour toutes les parties intéressées de se réunir et de présenter les problèmes de notre propre point de vue. Je ne pense pas que beaucoup de pêcheurs en France se rendent compte de la valeur d’une carpe de 25kg sur le marché noir au Royaume-Uni. À cause de cette valeur élevée, le trafic attire des groupes criminels très organisés qui ont des relations d’affaires dans la drogue, le blanchiment d’argent et le trafic d’armes. Des individus malveillants et intimidants liés au grand banditisme s’y intéressent de près.

Trafic de Carpes Douvres

Le CEFAS a historiquement eu des difficultés pour obtenir l’écoute des autorités Françaises et les présenter le problème du point de vue britannique ; la réunion de Paris fut une occasion en or pour faire passer notre message. Grâce à des liens que nous avions avec l’UNCL, nous avons pu obtenir un siège à la table. J’espère qu’à l’issue de la réunion, le sentiment général sera que nous pouvons tous travailler ensemble pour être beaucoup plus efficaces pour lutter contre le trafic.

Concernant les carpes qui passent la frontière vers l’Angleterre, quel est son prix d’achat illégal ?

Une carpe de 20kg peut atteindre entre 8 et 12000 £ et une 25kg peut se négocier jusqu’à 15 à 20000 £ au Royaume-Uni. Pour 30 kg + c’est « donnez votre prix » !

Que diriez-vous afin de soutenir l’UNCL est sa cellule CATAC ?

L’UNCL/CATAC entreprend un rôle vital en France – évidemment de mon point de vue -, il est possible de travailler ensemble pour s’assurer que les grosses carpes Françaises restent en France pour tous les pêcheurs. Mais, bien sûr comme dans tout pays, les pêcheurs ont besoin d’une voix collective. Au Royaume-Uni, nous avons le « Angling Trust ». Si l’UNCL peut être la voix pour les carpistes Français, alors c’est une très bonne nouvelle. L’histoire nous a montré au Royaume-Uni que quelques voix de pêcheurs essayant d’obtenir les changements au niveau ministériel n’ont absolument aucun effet. Mais avec un seul organisme professionnel, qui représente les voix de dizaines de milliers de pêcheurs, alors vous pouvez vraiment obtenir les choses.


Quels sont les risques sanitaires de transfert de carpes vers votre pays ?

Trafic Carpe Douvres

Comme je l’ai déjà mentionné, la SVC (virémie printanière) est généralisée en France et dans le reste de l’Europe continentale. Le virus menace peu en dehors d’apparitions occasionnelles. Au Royaume-Uni, le virus a été éradiqué complètement en 2010 et il y n’a eu aucun foyer depuis. Les incinérations en aquaculture ont entraîné l’élimination complète des sites infectés. Dans la nature, l’éradication est l’option préférée, mais elle n’est bien-sûr pas toujours possible en raison de la taille du plan d’eau en question. Les contrôles visant à lutter contre l’importation de carpes de zones abritant la SVC protègent non seulement nos stocks sauvages, mais aussi notre industrie aquacole. Sans ces contrôles, les gens seraient libres d’importer des carpes de n’importe où et sans certificats de santé. Ce serait catastrophique et détruirait l’industrie de l’aquaculture britannique du jour au lendemain.


Qui finance vos investigations, votre cellule, est-ce l’état ?

Le CEFAS est financé entièrement par le gouvernement du Royaume-Uni

Quels sont vos objectifs concernant le trafic de poissons ?

Notre objectif est simple. Arrêter le trafic. Dans un monde idéal, ces poissons n’auraient même pas atteint les rives britanniques. Les amendes en France pour trafic sont beaucoup plus élevées que dans le Royaume-Uni et un effet dissuasif beaucoup plus grand pour les trafiquants. Si on considère la cargaison déjà mentionnée de 2010 arrêté à Douvres, ses responsables ont été condamnés à des amendes de 5000 £ : à peine la valeur d’un poisson.

Si cette cargaison avait été arrêtée en France et poursuivie puis condamné en vertu de vos lois sur le trafic, le transport de carpes, la commercialisation illégale des poissons, la valeur d’une carpe sur le territoire français, les risques sanitaires…, la condamnation sur la totalité des prises ainsi que les divers préjudices et autres auraient pu atteindre environ 3,2 millions d’€uros !

4 bacs pour transporter plus de 120 carpes !!!

4 bacs pour transporter plus de 120 carpes !!!

C’est pourquoi je suis désireux de travailler avec toute organisation Française pour s’assurer que les grosses carpes Françaises restent dans les eaux Françaises. Le pire résultat pour toutes les parties concernées, c’est que les poissons se retrouvent au Royaume-Uni où ils devront être tués. S’ils sont arrêtés avant la manche (par exemple à Calais ou Coquelles), nous aurons de chances de pouvoir les retourner d’où ils venaient, et nous serons en mesure de poursuivre les coupables en vertu de la législation du Royaume-Uni (l’intention de commettre une infraction) et de vos lois contre le trafic. Lorsque la peine correspond au crime, nous pouvons avoir une chance d’arrêter ce commerce.

Lors de la prochaine assemblée générale de l’UNCL qui aura lieu en fin d’année 2014, plusieurs Fédérations de pêche françaises seront invitées, ainsi que bien d’autres entités, nous vous y inviterons par cette interview….. Que pensez-vous de présenter votre travail aux personnes présentes à cette assemblée générale ?

Absolument.

Le CEFAS et l’UNCL ont créé un partenariat, d’autres sont en discussion, pensez-vous que cette union pourrait devenir Européenne ?

Des bacs avec oxygène ...

Des bacs avec oxygène …

Cela doit être notre but ultime. Les poissons ne sont pas seulement volés en France. Ça se passe en Allemagne, Croatie, Italie, Belgique, Roumanie pour nommer que ces pays. Un réseau d’enquêteurs Européen, pour les délits de la pêche serait fantastique, mais nous devons aussi être réalistes. Ce n’est pas en haut de la liste des priorités gouvernementales et c’est un dur combat pour obtenir l’écouté de beaucoup de gouvernements.

Ça fait 14 ans que je viens en France pour essayer d’obtenir une audience avec n’importe quel organisme ou autorité Français qui sont concernés par la pêche et l’environnement. Je suis très reconnaissant à UNCL d’avoir nous invités à la réunion le 5 février pour que nous puissions présenter notre vision de cette histoire de trafic. Si nous pouvons le faire dans le reste de l’Europe alors ça serait encore mieux !

Les carpes du Dognon 2 !

Pont du Dognon 2008.

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Dans l’imaginaire carpiste, ce lieu et cette date laissent un goût amer en bouche , pour ceux qui ont suivi le déroulement de cette histoire, et ils sont nombreux puisque elle a été relayée sur beaucoup de forum en France et peut être plus loin .

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Pour résumer, le barrage de Saint-Marc , également appelé « pont du dognon », est un haut lieu de la pêche dans le 87. Ce lac est très poissonneux et renferme quelques spécimens, que ce soit en carpes ou carnassiers.

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A l’annonce de la vidange totale du lac, prévue fin 2008, et devant le scepticisme avoué de la Fédération départementale de pêche ainsi que d’EDF, concernant la survie du poisson lors de la vidange, les pêcheurs, regroupés en clubs et autres associations, vont se relayer pendant les week-ends des mois d’avril, mai et juin, pour sortir un maximum de carpes afin de les stabuler chez un pisciculteur désigné par la Fédération Départementale.

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A l’issue de ces pêches de « sauvetage », ce sont plus d’une tonne de carpes qui seront sorties et acheminées vers un étang de stabulation appartenant à un pisciculteur en vue de les relâcher dans le barrage à sa prochaine remise en eau.

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Les pêcheurs et la Fédération Départementale se félicitent de la réussite de cette action qui a permis de sauver la quasi-totalité du cheptel du lac, dont pas mal de poissons sauvages entre 15 et 20 kg, la plus grosse culminant à 29kg.

Arrive le moment de relâcher tous ces beaux poissons dans leur lac d’origine, début 2009, après huit mois de stabulation chez le pisciculteur. Seulement, lors de la vidange de l’étang de stabulation, il s’avère que toutes les carpes ont disparu ! Et le scandale éclate…

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Le pisciculteur est incapable d’expliquer ces disparitions. La FD fera intervenir un expert qui conclura à la mortalité de la totalité des carpes, bien que personne n’ait retrouvé le moindre cadavre.

Nous pêcheurs sommes convaincus que ces carpes ont été vendues et nagent aujourd’hui dans des plans d’eau privés.

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Malgré une intense recherche de ces poissons via le net et divers réseaux, aucun des poissons victimes de cette disparition plus qu’étrange n’a été à ce jour retrouvé ou identifié.

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Nous avons besoin de toutes les bonnes volontés qui voudront nous fournir le moindre renseignement sur la possible identification d’un ou plusieurs de ces poissons, en se référant à la banque de photos les concernant.

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Vous pouvez contacter l’UNCL à l’adresse mail suivante : catac.trafic@yahoo.fr

Les membres de la CATAC

L’Union Nationale des Carpistes Libres

Un trafic ordinaire !

 
Comme la grande majorité des pêcheurs de carpes, j’essaye d’appliquer le célèbre adage, « pour vivre heureux, vivons cachés ». Nous sommes tellement cachés que peu d’entre nous sont investis dans le monde associatif de la pêche. Et malheureusement la minorité visible ne plaide pas forcement en notre faveur. Aujourd’hui, je me sens dans l’obligation de sortir du bois. Pourquoi ?
 
 
Parce que nos carpes du domaine public foutent le camp, une a une, un trafic ordinaire qui touche toutes les eaux de France.
Nous, la grande majorité, avons toujours eu l’habitude de déléguer les problèmes, Glandin, Camou, l’UNCM, toujours la même poignée d’irréductibles sur laquelle nous nous sommes appuyés sans les aider, ou si peu. Ils ont fini par abandonner, las des querelles et du manque de considération de la masse, une image d’extrémiste, déjà.
Mais ils nous ont légué une loi, l’article L-436-16, Est puni d’une amende de 22500€ le fait pour un pêcheur amateur, de transporter vivante les carpes de plus de 60 centimètres.Une loi qui sonnait comme une grande victoire et qui n’est malheureusement, pour l’instant, qu’une illusion.Car une loi n’est valable que si elle est appliquée et connue. Nous avons cru que celle ci suffirait à dissuader, c’était une erreur. Le trafic s’est amplifié, vidant peu à peu nos eaux du public de leurs poissons.
Le trafic a différentes formes, mais toutes sont à combattre ardemment.

    
Étang privé qui se permet d’afficher cela sur sa buvette :
 
 
 Il y a le trafic le plus médiatique, malheureusement classique ou l’argent est seul roi. Celui du public vers le privé à péage.En échange de quelques billets ou d’un droit de pêche, les poissons s’envolent, finir leur vie la bouche défoncée, captives d’un milieu inconnu pour elles.

 
 

Comme cette grande commune du Rhône qui a fini a l’étang de l’amour blanc à Pommier de Beaurepaire (38)
 
 Il y a le trafic le plus médiatique, malheureusement classique ou l’argent est seul roi. Celui du public vers le privé à péage.En échange de quelques billets ou d’un droit de pêche, les poissons s’envolent, finir leur vie la bouche défoncée, captives d’un milieu inconnu pour elles.

Comme cette grande commune du Rhône qui a fini a l’étang de l’amour blanc à Pommier de Beaurepaire (38)
 
Contre ce type de trafic, une seule voie est possible, la justice.L’ensemble du dossier et dans les mains de la CATAC (Cellule Anti Trafic de l’Association CarpOuest) qui est train de réaliser les démarches juridiques adéquates.

 
 
 
Le deuxième type de trafic est plus ordinaire, des particuliers ont un étang, le Rhône (vous pouvez malheureusement remplacer Rhône par l’ensemble des eaux publiques) est à proximité, alors pourquoi payer des poissons alors que c’est si facile de les prendre gratuitement au domaine public.

Ignorance, bêtise ou réelle volonté de nuire, je ne suis pas juge, et c’est certainement un peu de tout cela qui conduit à retrouver de nouvelles carpes du Rhône dans un étang à action à l’année, l’étang Barbarin a Pisieu (38).Depuis la première médiatisation de cette Linéaire, nous avons les photos d’un autre poisson qui a aussi voyagé au même endroit.

J’espère que sur ce dossier « un compromis » sera trouvé avec le retour des poissons dans leurs milieux d’origine sous couvert de l’ONEMA et des fédérations du 38 et du 26.

 
 
Si les actionnaires refusent cette méthode, nous nous verrons dans l’obligation de porter une action en justice.
 
Le dernier trafic est celui de l’ignorance et la bêtise, des jeunes pêcheurs de carpes, sous couvert d’une autorisation du garde lui-même, transfert des poissons du Rhône vers un étang fédéral, l’étang de la Thiolière à Beausemblant (26)Sur ce dernier « trafic », l’Onema du 26 a été alerté pour que le garde local soit informé de la loi et cesse d’ »encourager » les transferts. En espérant que là aussi les poissons puissent retrouver leurs habitats d’origine.

Comme vous pouvez le constater sur ces exemples concrets, le trafic est partout et prend toutes les formes. Nous nous devons d’agir. La première action à mener et qui ne coûte rien, c’est un rappel à la loi massif de la part de l’ensemble des médias pêche, Gn carpe, magazines, sites internet, Blog, réseaux sociaux et pourquoi pas les marques d’articles de pêche.

On peut également demander à la FNPF d’annoter de matière claire et distincte la loi sur le dépliant accompagnant l’achat du permis de pêche. Il est impératif que le trafic par ignorance cesse.

 
 
Pour ces 5 poissons tracés, combien de centaines ont été volés ?De plus ces transferts occasionnent d’énormes risques sanitaires pour les eaux qui les « accueillent » comme la virémie printanière qui peut décimer des cheptels entiers en quelques semaines.
Pour le Trafic vers les privés, il n’y a pas d’autres transactions à avoir que l’application de la loi. Là aussi la CATAC mènent des actions sont avec les différents acteurs de la pêche en France afin qu’une jurisprudence soit établie et que les sanctions tombent.

Et pour les motivés, ceux qui veulent agir en local, engagez vous les APPMA, les CPS, c’est la pêche pour nos enfants qu’il faut défendre, car demain il sera trop tard.

 
Prenons en main la pêche de la carpe de demain.
 
 
Associations Alliance Pêche et la CATAC (CarpOuest)
 

Le poids des mots……

« Rumeurs », « jalousie », »faute de preuves », « faits précis », ce sont toujours les mêmes mots qui reviennent lorsque les défenseurs des privés interviennent quand une affaire sort.

 

 

On a entendu la même chose pendant dix ans a propos de « Château Cavagnac ». Au final des centaines de carpes issues de tout le domaine public du grand sud-ouest, transférées pour assouvir la soif de gros poissons faciles de quelques-uns et remplir les poches des autres, tout cela avec la complicité du boss en personne.
D’ailleurs ces pauvres carpes sont toujours exploitées et le plan d’eau « sponsorisé » par une grande marque de billes.
Il y avait l’amour tarifé, il y a désormais son pendant dans la pêche a la carpe.

Vous voulez des preuves ? Allons-y :

Ci-dessous les photos d’une carpe régulièrement prise sur le Rhône et volée en juin 2010, elle a été reprise plusieurs fois a l’étangs de l’amour blanc, étang privé.
http://www.etangdelamourblanc.fr/etang-amour-blanc.html

Une autre carpe prise sur le Rhône :

 

Pas de date du vol mais reprise a l’étang Barbarin a Pisieu (38) (étang privé à action annuelle)

 

Boycotter le privé, c’est casser l’offre et donc la demande. Aujourd’hui, le besoin en grosses carpes est tellement fort que les pisciculteurs demandent aux pêcheurs professionnels de leur capturer au filet des carpes dans le domaine public, pour leur revendre ensuite et finir LEGALEMENT dans les pêcheries privées. Le Rhône, la Saône et toutes les grandes eaux qui nous font rêver sont touchées. Quoi de plus facile que de poser des filets sur les frayères…

En Hongrie on pratique aussi de la sorte avec ce record du monde de la honte. Un poisson pêché au filet sur le lac Balaton et revendu à une pêcherie privée a 700€ la semaine. Qui est le plus fautif, le gérant qui profite de la demande ou le pêcheur prêt a payé pour une gloriole nauséabonde?…